Le Secrétariat exécutif du Conseil oléicole international vient d’être informé par le Bureau des Nations Unies à New York, dépositaire de l’Accord international de 2015 sur l’huile d’olive et les olives de table, du dépôt de l’instrument d’acceptation dudit Accord par le Liban, en date du 7 juillet 2017, ce pays devenant ainsi membre de plein droit du Conseil oléicole international.
Le Liban, qui avait déjà signé l’Accord le 2 décembre 2016, est un important pays oléicole, qui consacre plus de 62 000 hectares à la culture de l’olivier, sur près de 200 000 oliveraies (plus de 90 % d’entre elles ont une superficie inférieure à un hectare et à peine 15 % des oliveraies sont irriguées). Plus de 60 % des oliviers du pays sont âgés de plus de 150 ans. L’huile d’olive est l’ingrédient de base de la cuisine libanaise. Elle est produite dans les près de 500 huileries que compte le pays. Alors que les productions d’huile d’olive et d’olives de table du Liban avoisinaient toutes deux les 6 000 tonnes il y a vingt ans, elles sont aujourd’hui d’environ 20 000 tonnes.
A la date du 7 juillet 2017, 13 pays ont déjà signé l’Accord international de 2015 sur l’huile d’olive et les olives de table (Algérie, Argentine, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Monténégro, Maroc, R.I. d’Iran, Tunisie, Turquie, Union européenne et Uruguay). Parmi eux, 5 ont notifié leur application de l’Accord à titre provisoire (Algérie, Liban Libye, Maroc et Union européenne). Trois pays l’ont ratifié, accepté, approuvé ou y ont adhéré à titre définitif (Jordanie, Palestine et Tunisie).
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