Une délégation d’une dizaine d’entrepreneurs du secteur oléicole membres de l’association péruvienne Pro Olivo a été reçue au Secrétariat exécutif du COI le 13 octobre dernier. À cette occasion et à leur demande, les activités du COI leur ont présentées par le Directeur exécutif adjoint Mustafa Sepetçi et par les responsables des différents départements et unités : chimie oléicole et normalisation, programme d’agrément des laboratoires d’analyse physico-chimique et des jurys de dégustation, Prix Mario Solinas ; activités de formation et d’assistance technique ; données statistiques, etc.
Les membres de cette association, qui participaient à une mission technologique en Europe, ont décrit le secteur oléicole péruvien, soulignant en particulier la présence d’un secteur « informel » qui fournit une grande partie de la production destinée à la consommation nationale.
Les oliviers sont cultivés principalement dans les zones du littoral méridional, entre Tacna, Arequipa et Ica. La production des trois dernières années a été particulièrement mauvaise, en raison des températures élevées, du phénomène de El Niño, du manque d’eau et de la présence de ravageurs (Orthezia olivacea, Hylesinus oleiperda et Palpita quadristigmalis) et de maladies.
L’olivier aurait été ramené au Pérou en 1540 par le premier maire de la capitale et c’est de Lima qu’il se serait ensuite diffusé en Amérique latine. Aujourd’hui, la production du Pérou varie entre 70 000 et 130 000 tonnes d’olives par an, selon les sources et selon les campagnes.
Pro Olivo a réitéré à cette occasion son intérêt à l’égard des activités du COI et appelé de ses vœux un rapprochement entre le gouvernement péruvien et le Conseil en vue d’une future adhésion du pays à l’Accord international de 2015 sur l’huile d’olive et les olives de table qui permettrait une modernisation du secteur oléicole péruvien et une plus grande transparence des opérations commerciales.
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