L’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Des régimes et des aliments riches en anti-inflammatoires contenant des molécules antioxydantes ont été proposés comme approches complémentaires potentielles des médicaments pour atténuer l’incidence croissante des maladies chroniques. Dans ce contexte, un grand nombre d’études épidémiologiques ont confirmé l’association entre la consommation d’huile d’olive vierge extra et un faible risque de maladie cardiovasculaire et de mortalité. Toutefois, les résultats des essais cliniques portant sur l’association entre la consommation d’huile d’olive vierge extra et les facteurs de risque cardiométaboliques, tels que la pression artérielle, le profil lipidique, les paramètres anthropométriques et inflammatoires, ne sont pas concluants. C’est pourquoi une méta-analyse récente a examiné l’effet de la consommation d’huile d’olive sur les mesures anthropométriques, les paramètres cardiométaboliques et les médiateurs inflammatoires. Au total, 33 essais portant sur 2 020 participants ont été pris en compte dans la méta-analyse. Les résultats ont montré que la consommation d’huile d’olive était significativement associée à une diminution des niveaux d’insuline et d’évaluation de la résistance à l’insuline selon le modèle homéostasique (HOMA-IR). Cependant, aucun effet significatif de la consommation d’huile d’olive n’a été constaté sur le glucose, les marqueurs du métabolisme lipidique, la pression artérielle, les mesures anthropométriques ou les marqueurs inflammatoires. Les auteurs concluent que des essais contrôlés randomisés de plus grande envergure et bien conçus sont nécessaires pour comprendre les effets bénéfiques de l’huile d’olive sur les maladies cardiovasculaires et la mortalité.
Il est possible que les effets bénéfiques de l’huile d’olive sur la santé ne soient pas des effets isolés, mais qu’ils s’inscrivent plutôt dans un schéma nutritionnel plus large, tel que le schéma alimentaire méditerranéen. Dans ce sens, une étude de cohorte prospective a évalué la relation entre l’adhérence au régime méditerranéen pendant l’adolescence (10-19 ans) et les marqueurs cardiométaboliques lorsque les participants ont atteint l’âge adulte (6,8 ± 2,9 ans de suivi). L’analyse a montré qu’une plus grande adhérence au régime méditerranéen était inversement associée aux changements à l’âge adulte du tour de taille, du glucose, du cholestérol total et du cholestérol HDL. Ces résultats fournissent des indications précieuses sur le rôle potentiel de la promotion d’un régime de type méditerranéen dès le plus jeune âge.
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