L’Institut slovène d’oléiculture accueille l’Unité oléiculture, oléotechnie et environnement du COI
L’Unité oléiculture, oléotechnie et environnement du COI s’est rendue en Slovénie du 14 au 17 février à la demande de l’Union européenne et en réponse à l’invitation de l’Institut d’oléiculture du pays. L’objet de la visite était la participation du COI à un atelier consacré à la fertilisation et aux maladies cryptogamiques de l’olivier. La délégation du COI a pu approfondir sa connaissance du secteur oléicole slovène dans le cadre de visites techniques, d’ateliers dédiés au secteur et de rencontres avec différents représentants de haut niveau.
Parmi les temps forts de la mission, on citera la rencontre, le 14 février, avec la ministre slovène de l’Agriculture, des Forêts et de l’Alimentation, S.E. Mme Mateja Čalušić, et d’autres représentants de ce ministère, notamment Maša Žagar, directrice générale de l’agriculture ; Gašper Kosec, chef du secteur de l’agriculture durable ; le professeur Rado Pišot, directeur du Centre des sciences et de la recherche de Koper (ZRS Koper) ; Maja Podgornik, directrice de l’Institut d’oléiculture ; et Tanja Polak Benkič, responsable de l’oléiculture. La délégation slovène a présenté la situation du secteur oléicole national et souligné notamment les coûts élevés liés à la production d’huile d’olive. À leur tour, les représentants du COI ont rappelé les nombreuses activités de l’Organisation auxquelles participe notamment la Slovénie et ont insisté sur l’importance des ressources génétiques de l’olivier et sur la possibilité pour les institutions slovènes de recevoir du matériel génétique sain et authentique et d’élargir ainsi sa collection de germoplasme oléicole. L’accent a également été mis sur les travaux du COI consacrés au bilan carbone des oliveraies auxquels tous les pays membres de l’Organisation sont appelés à participer afin de déterminer le rôle que peut jouer l’oléiculture dans la séquestration du carbone.
Les 15 et 16 février, les représentants du COI ont visité l’Institut slovène d’oléiculture et les laboratoires d’analyse sensorielle et physico-chimique agréés par le COI et dirigés par Milena Bučar-Miklavčič. Les discussions avec les experts ont porté principalement sur les variétés slovènes répertoriées dans le catalogue mondial des variétés d’olivier du COI et sur la possibilité pour les collections slovènes de disposer des ressources génétiques issues du projet True Healthy Olive Cultivars (THOC) du COI.
Les fonctionnaires de l’organisation intergouvernementale ont ensuite participé à des visites techniques d’huileries du pays et se sont rendus dans la ville de Koper, où ils ont été accueillis par Mateja Hravtin Kozlovič, la maire adjointe, et d’autres représentants de cette municipalité située au cœur d’une importante région oléicole.
La mission s’est conclue avec la participation de la délégation, les 16 et 17 février, à un atelier consacré à la fertilisation et aux maladies cryptogamiques de l’olivier, organisé conjointement par le COI et l’Institut d’oléiculture et animé par les experts Juan Moral et le professeur Ran Erel.
Contexte
La Slovénie est l’un des 45 pays membres du COI et elle est représentée par l’Union européenne. Depuis 1994, l’Institut d’oléiculture est chargé du suivi de l’oléiculture nationale dans le domaine social, professionnel, scientifique, technologique et économique. En 2017, le ministère slovène de l’Agriculture, des Forêts et de l’Alimentation a accordé à cet institut le statut de prestataire de services publics dans le domaine de l’oléiculture pour qu’il agisse en qualité de coordinateur national pour l’oléiculture.
L’Unité oléiculture, oléotechnie et environnement du COI était représentée par Lhassane Sikaoui, chef de l’Unité ; Catarina Bairrao Balula, chef du Département de coopération technique et de formation, et Juan Antonio Polo Palomino, chef du Département oléotechnie et environnement. L’Unité est chargée de veiller à l’application tout au long de la chaîne de production de l’huile d’olive des techniques les plus modernes et les plus efficaces, notamment par la promotion de la coopération technique et de la recherche-développement dans le domaine de l’oléiculture en encourageant la collaboration des organisations et/ou organismes publics et privés, nationaux et internationaux.