Une recherche récente menée en Turquie aborde la question de l’augmentation de la population mondiale et de l’importance croissante d’assurer la sécurité alimentaire tout en tenant compte des préoccupations environnementales. L’article souligne l’impact de la production alimentaire sur l’environnement et insiste sur l’importance d’adopter des modèles alimentaires durables et sains, tant pour la santé humaine que pour le bien-être environnemental. À cet égard, le régime méditerranéen, qui se caractérise par une consommation élevée d’aliments d’origine végétale et d’huile d’olive et une faible consommation de viande rouge et de viande transformée, est présenté comme un modèle alimentaire durable présentant de nombreux avantages pour la santé. Malgré cela, les données des études turques sur la nutrition et la santé menées en 2010 et 2017 révèlent que l’adhésion au régime méditerranéen en Turquie a diminué, principalement en raison d’une préférence croissante pour les régimes de type occidental, ce qui a des conséquences potentielles à la fois pour la santé et la durabilité environnementale.
En ce qui concerne les bienfaits bien connus du régime méditerranéen pour la santé, une étude récemment publiée suggère qu’un lien d’influence mutuelle entre le régime méditerranéen et le microbiome intestinal pourrait expliquer bon nombre de ses bienfaits et que le mécanisme en question pourrait impliquer les nombreux composés bioactifs que l’on trouve dans ce régime alimentaire. Cette théorie suggère que la composition et les capacités fonctionnelles du microbiote intestinal réagissent aux choix alimentaires et qu’à leur tour, les nutriments accessibles au microbiome jouent un rôle dans la formation et l’ajustement du microbiome à un état probiotique spécifique. Au fur et à mesure que des études de plus en plus complètes fondées sur les sciences omiques se développent, de nouvelles preuves apparaissent, confirmant que l’adoption d’un régime méditerranéen est une stratégie prometteuse pour influencer positivement le microbiome.
Enfin, on sait beaucoup de choses sur le régime méditerranéen et son association avec une diminution de l’inflammation systémique et du risque de maladie cardiovasculaire. À ce sujet, une étude transversale a exploré la relation entre l’adhésion à divers modèles alimentaires sains et les marqueurs d’inflammation, notamment la protéine C-réactive (hsCRP), le facteur d’activation des plaquettes (PAF) et la phospholipase A2 associée aux lipoprotéines (Lp-PLA2). Le régime alimentaire a été évalué à l’aide du Mediterranean Diet Adherence Screener (MEDAS) et du erMedDiet Score. Dans les deux cas, les scores les plus élevés ont été associés à des taux de hsCRP plus faibles. De manière inattendue, aucune association n’a été observée avec la Lp-PLA2 ou le PAF. Les chercheurs estiment qu’une étude plus approfondie est nécessaire pour mieux comprendre cette relation, suggérant que leurs résultats peuvent être dus à une confusion avec les infections COVID-19 et/ou les vaccinations.
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