L’obésité peut être prévenue par l’acquisition et le maintien d’un mode de vie sain consistant en une alimentation adéquate et un niveau suffisant d’activité physique. L’obésité constitue un problème mondial dont la solution reste à trouver et c’est dans ce but qu’une équipe de chercheurs s’est récemment penchée sur le rôle que peuvent jouer les oligo-éléments alimentaires dans la pathogenèse de l’obésité et des troubles associés. À cet effet, ils ont mené une étude sur des enfants obèses et ont examiné la relation entre certains oligo-éléments trouvés dans le sang et l’adhésion au régime méditerranéen (RM). Le RM s’est avéré bénéfique pour la prévention et l’amélioration de multiples maladies, y compris l’obésité et les comorbidités associées, et son modèle alimentaire est principalement basé sur des aliments d’origine végétale et l’inclusion d’huile d’olive comme principale source de matière grasse. Les chercheurs ont constaté que les enfants qui suivaient de plus près un RM présentaient un meilleur contrôle du glucose et un profil lipidique plus sain, ainsi que des niveaux supérieurs de différents oligo-éléments, qui sont, à leur tour, associés négativement aux complications métaboliques sous-jacentes à l’obésité infantile. Même à un âge précoce, suivre un régime alimentaire sain, tel que le RM, est important pour prévenir les futures maladies.
Le régime alimentaire est également important à d’autres étapes de la vie, comme pendant la grossesse. Des recherches ont montré qu’un régime alimentaire maternel malsain pouvait entraîner des complications futures, tant pour la santé de la mère que pour celle de l’enfant. Par exemple, le diabète sucré gestationnel (DSG) entraîne d’importants problèmes de santé à court et à long terme pour la mère et l’enfant. Par le biais d’un examen systématique et d’une méta-analyse menés sur 108 084 participants, un groupe de chercheurs a examiné le rôle de la qualité du régime alimentaire sur le risque de DSG et a constaté qu’une meilleure qualité du régime alimentaire avant ou pendant la grossesse réduisait le risque de développer un diabète sucré gestationnel. Concrètement, les femmes suivant un RM avaient 0,51 chances de moins (IC 95 % : 0,30-0,86) de développer un DSG.
CLIQUEZ ICI pour consulter nos derniers articles…