La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Il est largement reconnu qu’un régime alimentaire approprié pendant la grossesse présente des avantages importants pour la femme et son bébé. Néanmoins, peu de recherches ont été menées sur l’impact d’un mode de vie sain pendant la grossesse sur la période post-partum. Le projet GESTAFIT est une étude d’intervention visant à étudier les effets d’un programme d’exercices pendant la grossesse sur la composition corporelle post-partum, et à déterminer si ces effets sont influencés par un régime alimentaire sain, en particulier le régime méditerranéen. Le programme d’exercices consistait en des séances d’exercices simultanés supervisés (aérobic + résistance), trois jours par semaine, pendant toute la durée de la grossesse. Les résultats ont montré que le groupe d’exercice avait un indice de masse corporelle et une masse grasse gynoïde plus faibles après l’accouchement que le groupe de contrôle. En outre, l’adhésion au régime méditerranéen pendant la grossesse a modéré positivement les effets de l’exercice sur la masse maigre post-partum, le pourcentage de masse grasse, la masse grasse androïde et la masse grasse androïde-gynoïde. Cette étude suggère que la combinaison de l’exercice et d’une adhésion optimale au régime méditerranéen pendant la grossesse peut favoriser une composition corporelle plus saine après l’accouchement.
Dans la lignée de cette analyse combinée de l’alimentation et de l’exercice, une étude d’intervention a démontré qu’un régime de type méditerranéen, complété par des protéines de lactosérum et associé à une activité physique régulière, peut avoir un effet positif sur la composition corporelle, la régulation de la glycémie et la sensibilité à l’insuline chez les personnes souffrant de prédiabète et de diabète de type 2 (DT2). L’intervention a permis d’améliorer les marqueurs de contrôle glycémique chez les participants atteints de prédiabète et de DT2, tout en ayant un impact significatif sur la composition corporelle et l’adiposité chez les participants en surpoids et en bonne santé métabolique, contribuant ainsi à la prise en charge et à la prévention du diabète de type 2.
Ces dernières années, les progrès scientifiques ont entraîné une augmentation de l’espérance de vie et un vieillissement de la population. Les maladies chroniques et dégénératives sont par conséquent de plus en plus fréquentes. Plusieurs études ont visé à prévenir ou à améliorer le déclin cognitif associé au vieillissement. Des chercheurs ont ainsi étudié les effets du régime méditerranéen sur la cognition. Une étude cas-témoins visant à développer un score métabolomique basé sur le régime méditerranéen (MDMS) et à étudier son association avec le déclin cognitif chez les adultes plus âgés en est une illustration. Le MDMS, qui est conçu sur la base de biomarqueurs sériques liés aux principaux groupes d’aliments du régime méditerranéen, s’est avéré inversement associé au déclin cognitif, indiquant qu’une plus grande adhésion au régime méditerranéen est associée à un risque plus faible de déclin cognitif chez les personnes âgées.
Enfin, il convient de mentionner une autre étude, qui analyse l’impact de l’huile d’olive, principal constituant du régime méditerranéen, sur les troubles cognitifs. Cette étude systématique a permis d’observer une corrélation positive entre la consommation d’huile d’olive et l’amélioration des performances cognitives chez les personnes âgées. L’incorporation régulière d’huile d’olive dans l’alimentation pouvant potentiellement diminuer le risque de déclin cognitif à long terme, il est donc fortement recommandé d’en consommer régulièrement comme stratégie pour stimuler les fonctions cognitives et retarder ou prévenir l’apparition de troubles cognitifs.
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