Cette semaine sur le site de l’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Cette semaine, un article publié dans l’American Journal of Clinical Nutrition fait état de plusieurs bienfaits du régime méditerranéen pour la santé, notamment la présence de microbes intestinaux bénéfiques et de métabolites connexes après une intervention d’un an dans le cadre de l’essai Predimed-Plus. Le régime méditerranéen se caractérise par une forte consommation d’aliments d’origine végétale, une consommation modérée de poisson et une faible consommation de viande et de produits laitiers, ainsi qu’une consommation abondante d’huile d’olive, qui représente sa principale graisse culinaire.
L’étude en question a été menée dans le cadre de l’essai Predimed-Plus et a porté sur 400 personnes présentant un risque cardiovasculaire élevé. Les chercheurs ont comparé une intervention d’un an sur le mode de vie, basée sur un régime méditerranéen à faible teneur énergétique combiné à une activité physique, à un régime méditerranéen ad libitum. Le groupe d’intervention a montré une perte de poids et une amélioration des facteurs de risque cardiovasculaire plus importantes que le groupe de contrôle. En outre, l’intervention a été associée à des changements dans les métabolites fécaux, tels que les acides biliaires, les céramides, les sphingosines, les acides gras, les carnitines, les nucléotides, les purines et les métabolites du cycle de Krebs. L’intervention a également entraîné une réduction de l’abondance de certaines bactéries intestinales et une augmentation de la diversité alpha. L’étude suggère qu’une intervention basée sur un régime alimentaire à faible teneur énergétique (régime méditerranéen) associé à une activité physique peut améliorer les facteurs de risque cardiométaboliques en modulant le microbiote fécal et le métabolome.
Toujours dans le cadre de la promotion de l’exercice physique et d’un régime alimentaire riche en huile d’olive, une étude transversale menée auprès d’enfants a évalué l’association entre le respect des trois recommandations en matière de mouvements sur 24 heures et de l’adoption d’un régime alimentaire méditerranéen dans la petite enfance. Les participants qui respectent les trois recommandations en matière de mouvements sur 24 heures adhèrent davantage au régime méditerranéen que ceux qui ne respectent pas ces recommandations, en particulier en ce qui concerne la consommation de fruits et de légumes. L’intégration de ces recommandations en matière d’exercice physique aux directives alimentaires pourrait être bénéfique pour promouvoir des habitudes saines à ce stade de la vie qui peuvent être maintenues tout au long de la vie et ainsi prévenir des maladies chroniques très répandues telles que les maladies cardiovasculaires.
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