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La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
L’hypertension artérielle (HTN) est l’une des maladies chroniques et l’une des causes de décès les plus répandues dans le monde, puisqu’elle touche plus de 30% de la population. Les recommandations récentes sur la prévention et la gestion de l’HTN incluent l’exercice quotidien et l’abstention de tabac, ainsi qu’un régime alimentaire sain, tel que le régime méditerranéen qui se caractérise notamment par une abondance d’aliments d’origine végétale, des sources de protéines maigres et une consommation importante de graisses saines (en particulier l’huile d’olive). Dans ce contexte, une étude grecque a été menée pour examiner la relation entre l’adhésion au régime méditerranéen et l’incidence de l’HTN. À cet effet, les chercheurs ont recueilli des informations auprès de plus de 1000 participants, y compris des paramètres biochimiques (telles que le cholestérol, la résistance à l’insuline ou les triglycérides), des mesures anthropométriques et des données sur les habitudes alimentaires des participants. Les informations ont été recueillies au départ et après 20 ans de suivi. L’analyse de ces données a permis aux chercheurs de constater que les participants qui adhéraient moins au régime méditerranéen avaient un risque plus élevé de souffrir d’HTN, ce qui suggère que le régime méditerranéen pourrait exercer un effet protecteur contre cette maladie.
Le régime méditerranéen pourrait également être bénéfique pour les femmes ménopausées, comme l’a montré cette nouvelle étude systématique. Les résultats obtenus des 7 études prises en compte dans cette révision indiquent que les bénéfices pour les femmes qui adhèrent au régime méditerranéen ne sont pas tant en termes de perte de poids qu’en termes de marqueurs biochimiques. Par exemple, des améliorations ont été observées au niveau des triglycérides, du cholestérol total et du cholestérol LDL, et du rapport ω6 : ω3 (qui ont tous diminué). Une réduction des niveaux de protéine C-réactive et d’oxyde nitrique (deux marqueurs du risque de maladie cardiovasculaire) ainsi que des niveaux de glucose à jeun et de l’évaluation du modèle homéostatique de résistance à l’insuline (HOMA2-IR) a également été observée. Indirectement, le régime méditerranéen pourrait être associé à la prévention du développement d’un certain nombre de maladies dans des populations spécifiques, dans ce cas, chez les femmes ménopausées.
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