Le site de l’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Plusieurs études d’observation et d’intervention ont conclu que le fait de remplacer les acides gras saturés (AGS) alimentaires par des acides gras polyinsaturés (AGPI) ou des acides gras monoinsaturés (AGMI) avait des effets cardioprotecteurs, principalement en réduisant le cholestérol des lipoprotéines de faible densité (LDL). Toutefois, ces effets bénéfiques ne se traduisent pas toujours par une amélioration des autres facteurs de risque cardiovasculaire. Dans les pays d’Europe du Sud, l’huile d’olive est la principale source d’AGMI. Un essai croisé en double aveugle et contrôlé a été mené pour évaluer l’effet du remplacement des AGMI alimentaires de l’huile d’olive par les AGS du saindoux sur la cinétique in vivo des lipoprotéines contenant l’apolipoprotéine (apo) B et sur le profil lipidomique plasmastique chez des personnes souffrant de dyslipidémie induite par la résistance à l’insuline. Le remplacement des AGS par des AGMI a réduit la taille du pool de lipoprotéines de très basse densité (VLDL) apo B-100, le LDLc, le cholestérol des lipoprotéines non-HDL et la taille du pool de LDL apo B-100. Le régime à base d’huile d’olive et d’AGMI a également réduit les concentrations de sphingolipides et les niveaux élevés de glycérophospholipides par rapport au régime à base de saindoux et d’AGMI.
Ces dernières années, le terme « bien-être » s’est imposé comme un concept central dans les discussions sur la santé et la qualité de vie. Le bien-être n’est pas seulement l’absence de maladie, mais une combinaison complexe de la santé physique, mentale, émotionnelle et sociale d’une personne. Parmi d’autres facteurs, il existe des preuves que le régime alimentaire peut affecter le bien-être. Une étude transversale menée auprès d’une population méditerranéenne (adultes grecs et chypriotes) a évalué les associations entre les dimensions subjectives du bien-être et l’adhésion au régime méditerranéen et à d’autres habitudes de vie. Les auteurs ont constaté des différences statistiquement significatives entre une faible et une forte adhérence au régime méditerranéen en ce qui concerne le bien-être subjectif. Plus précisément, les résultats ont montré des associations significatives entre une plus forte adhérence au régime méditerranéen et des scores plus élevés pour les dimensions « se sentir heureux », « satisfait de la vie » et « la vie vaut la peine », et des dimensions plus faibles pour les dimensions « se sentir inquiet » et « se sentir déprimé ». D’autres modes de vie étroitement liés au régime méditerranéen, tels que le temps passé avec les amis et la famille, le temps passé dans la nature et la pratique d’une activité physique ont également été associés à un bien-être subjectif plus élevé.
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