Le site de l’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
L’huile d’olive, principale source d’énergie lipidique dans le régime méditerranéen (RM), est connue pour ses effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire. Des études expérimentales sur des souris déficientes en Apolipoprotéine E (ApoE), un modèle d’athérosclérose accélérée, ont démontré ses effets bénéfiques sur la maladie coronarienne. Cette semaine, nous mettons en lumière une étude de recherche fondamentale qui a évalué l’effet de l’huile d’olive vierge tartinable (HOV-T) sur le développement des plaques d’athérome dans un modèle d’athérosclérose accélérée, en comparaison avec le beurre. Les chercheurs ont utilisé deux régimes alimentaires occidentaux isocaloriques contenant 20% de matières grasses, soit de l’huile d’olive vierge tartinable, soit du beurre, pour nourrir des souris déficientes en ApoE âgées de deux mois. Après 12 semaines, le cholestérol plasmatique, les triglycérides, le profil des acides gras, les lésions athérosclérotiques et les gouttelettes lipidiques hépatiques ont été évalués. Les souris soumises au régime supplémenté en beurre présentaient un taux de cholestérol total plus élevé, tandis que les souris soumises au régime HOV-T présentaient un rapport triglycérides/ cholestérol HDL plus faible (uniquement chez les mâles). Aucune différence dans les gouttelettes lipidiques hépatiques n’a été constatée entre les deux régimes. Des zones de lésions aortiques plus importantes ont été observées chez les souris recevant le régime à base de beurre. En conclusion, l’HO-T peut retarder la progression de la plaque d’athérome par rapport au beurre.
Dans un autre domaine, des recherches antérieures ont montré que la consommation d’huile d’olive vierge extra (HOVE) peut influencer positivement la composition corporelle en augmentant la masse maigre et en diminuant la graisse corporelle. En outre, la consommation d’huile d’olive vierge extra riche en acide oléique pourrait affecter le risque de cancer du sein et la teneur en acide oléique du lait maternel. Un essai clinique randomisé (ECR) publié cette semaine a évalué l’effet de la consommation d’huile d’olive sur la masse grasse et la masse non grasse de mères allaitantes ayant des enfants âgés de 0 à 24 mois dans la ville de Makassar. Les participantes ont été divisées en deux groupes : le groupe d’intervention (HOVE et éducation nutritionnelle) et le groupe de contrôle (éducation nutritionnelle). Les chercheurs n’ont pas constaté de changements significatifs dans la composition corporelle après l’intervention HOVE chez les mères allaitantes de 0 à 24 mois par rapport au groupe de contrôle. L’absence de résultats significatifs pourrait s’expliquer par la courte durée de l’intervention (28 jours) et la faible dose d’huile d’olive administrée (20 ml).
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