Le site de l’Olive Health Information System
La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
L’huile d’olive est un élément clé du régime méditerranéen, qui peut avoir des effets bénéfiques sur la santé. La newsletter de cette semaine présente des études montrant que des modes d’alimentation sains, tels que le régime méditerranéen, pourraient réduire le risque de développer des maladies cardiovasculaires, améliorer le profil métabolique et prévenir ou retarder les troubles cognitifs. Une méta-analyse (comprenant 159 études de cohortes) a exploré la relation entre les habitudes alimentaires et les résultats en matière de santé cardiovasculaire. Les résultats ont montré que l’adhérence au régime méditerranéen était significativement associée à une réduction de 15% du risque d’incidence des maladies cardiovasculaires et de 17% de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires. En outre, l’étude CARDIVEG a montré que le régime méditerranéen permettait d’améliorer les apolipoprotéines liées à la progression de la plaque d’athérome et les paramètres inflammatoires. On peut s’attendre à des associations protectrices, étant donné que le régime méditerranéen se caractérise par une plus grande consommation d’aliments d’origine végétale et l’utilisation de l’huile d’olive comme principale matière grasse culinaire. Certains mécanismes par lesquels l’huile d’olive exerce des effets protecteurs sur les maladies cardiovasculaires pourraient être la teneur élevée en acides gras monoinsaturés, en antioxydants et en composés bioactifs anti-inflammatoires.
L’étude de l’axe intestin-cerveau, une voie de communication bidirectionnelle entre le tractus gastro-intestinal et le système nerveux central, a fait l’objet d’une attention particulière. Les métabolites phénoliques microbiens (MPM), issus de la décomposition des polyphénols alimentaires par les bactéries intestinales, pourraient jouer un rôle clé dans cette interaction complexe entre le microbiote intestinal et la fonction cérébrale. Les chercheurs de l’étude PREDIMED-Plus ont évalué la relation entre les MPM urinaires et la neurocognition, mesurée par le mini-examen de l’état mental et le test de l’horloge. Cette étude a révélé que les MPM urinaires, tels que l’acide protocatéchuique et l’entérolactone glucuronide, étaient associés à une meilleure fonction cognitive chez les participants plus âgés présentant un risque plus élevé de MCV. En outre, dans une étude pilote de 16 semaines sans insu, les chercheurs ont évalué la capacité neuroprotectrice de l’huile d’olive vierge extra (HOVE) chez des femmes diagnostiquées avec une névralgie du trijumeau (TN). Après une période de référence de 4 semaines, les femmes ont été randomisées pour recevoir 60 ml/jour d’HOVE ou le contrôle (régime alimentaire habituel et aucun supplément d’HOVE) pendant 12 semaines. Les participantes ont rempli un questionnaire quotidien sur l’intensité de la douleur. L’observation, l’échelle Penn Facial Pain Scale chaque semaine, le questionnaire 36-Item Short Form Survey chaque mois, ainsi qu’une évaluation du régime alimentaire au cours de l’étude de base, à mi-parcours et vers la fin de l’étude, indiquent que l’huile d’olive atténue l’interférence de la douleur chez les femmes souffrant de douleurs faciales dues à la TN.
Malgré ces résultats remarquables, il est essentiel d’explorer davantage l’axe intestin-cerveau, les interactions microbiennes-hôte et la consommation d’huile d’olive pour comprendre pleinement le rôle des composés bioactifs dans la santé neurocognitive.
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