La newsletter de l’Université de Navarre et du COI consacrée à la santé
Des études antérieures ont montré que l’huile d’olive vierge extra a des effets bénéfiques sur la santé cardiométabolique. Une revue systématique et une méta-analyse récentes ont étudié l’effet de l’huile d’olive vierge extra sur la pression artérielle, les lipides, les paramètres anthropométriques et les marqueurs inflammatoires. La consommation d’huile d’olive a été associée à une amélioration significative des taux d’insuline sérique et de l’indice HOMA-IR. Cependant, la consommation d’huile d’olive n’a pas été associée à d’autres facteurs de risque cardiométaboliques tels que les triglycérides, le cholestérol total, le cholestérol LDL, le cholestérol HDL, l’apolipoprotéine A-I et B, la lipoprotéine a, la pression artérielle, l’indice de masse corporelle, le tour de taille et le rapport taille-hanche. Elle n’était pas non plus associée à des paramètres inflammatoires tels que la protéine C-réactive, les niveaux d’interleukine-6, d’interleukine-10 et de TNF-alpha. D’autres études examinant l’association entre la consommation d’huile d’olive et les facteurs de risque cardiométaboliques sont nécessaires.
Le microbiote humain a été associé au développement de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires ou certains types de cancer. Il a été démontré qu’un régime alimentaire méditerranéen, caractérisé par une consommation élevée d’huile d’olive, avait un effet sur la composition du microbiote intestinal, en favorisant la croissance de certains types de bactéries et en augmentant leur diversité. Une revue récente de la littérature a montré que la consommation d’huile d’olive favorise la croissance des bactéries lactiques (Bifidobacterium et Lactobacillus). Il a été démontré que ces bactéries ont un effet protecteur sur la pression artérielle, le stress oxydatif, l’inflammation et l’athérogénèse.
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