Dans la newsletter de cette semaine, nous vous présentons une étude de recherche qui met en évidence l’effet des acides gras (AG) plasmatiques sur le risque de maladie cardiovasculaire. Les chercheurs ont mené une étude de cohorte qui s’inscrit dans l’essai PREDIMED et ont évalué la relation entre les changements dans les acides gras phospholipidiques plasmatiques et le risque cardiovasculaire, dans une population à haut risque cardiovasculaire. Deux groupes de participants ont été soumis à un régime méditerranéen (MedDiet) : le premier a reçu un supplément d’huile d’olive vierge extra (MedDiet + HUILE) et le second, de fruits à coque (MedDiet + fruits à coque). Les changements dans le profil des AG étaient différents pour chaque groupe MedDiet, mais une diminution significative des AG n6 a été observée dans les deux groupes après un an. En outre, l’augmentation de C18:2n6c (acide linoléique, LA) observée dans le groupe MedDiet + fruits à coque a été associée à un risque ultérieur plus faible de maladie cardiovasculaire. De même, dans une cohorte de l’étude REGARDS (REasons for Geographic and Racial Differences in Stroke), les chercheurs ont cherché à caractériser le lien entre certaines habitudes alimentaires et les métabolites circulants, tout en examinant leurs associations avec le risque d’accident vasculaire cérébral. Les chercheurs ont évalué 162 métabolites dans le plasma au début de l’étude. Les analyses de médiation ont montré que la guanosine, l’acide gluconique et la carnitine C7 pourraient être des médiateurs potentiels reliant les régimes à base de plantes, y compris le MedDiet, à la réduction du risque d’accident vasculaire cérébral.
Dans un autre domaine, l’incidence du diabète augmentant rapidement en raison de la prévalence croissante de l’obésité, il s’avère essentiel de mettre en œuvre des stratégies de prévention de cette maladie, telles que des interventions sur le mode de vie. Un groupe de chercheurs de l’étude CORDIOPREV (CORonary Diet Intervention with Olive oil and cardiovascular PREVention study) a cherché à évaluer si une plus grande consommation de protéines d’origine végétale, au détriment d’une réduction des protéines animales, était associée à une augmentation de la rémission du diabète de type 2 dans une population de patients diabétiques nouvellement diagnostiqués avec une maladie coronarienne, sans perte de poids ni traitement pharmacologique. De manière frappante, leurs résultats ont montré que les participants qui augmentaient leur consommation de protéines végétales étaient plus susceptibles de guérir du diabète que ceux qui diminuaient leur consommation.
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