Le thème principal de cette semaine porte sur les multiples avantages associés au régime méditerranéen et ses effets protecteurs sur diverses maladies, en particulier sur la santé cardiovasculaire. La caractéristique distinctive du régime méditerranéen par rapport à d’autres modèles alimentaires sains est sans aucun doute son utilisation abondante de l’huile d’olive, qui représente sa principale source de matière grasse culinaire.
Avec l’expansion de la nutrigénomique dans le domaine scientifique, de plus en plus d’effets de l’alimentation sur nos gènes sont mis en évidence. Ainsi, une étude scientifique portant sur l’impact du régime méditerranéen sur l’expression des gènes indique que ce régime alimentaire est susceptible de contrecarrer la prédisposition génétique à l’hypertriglycéridémie, à l’hypercholestérolémie, à l’hyperglycémie à jeun et aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les recherches génétiques en cours permettront d’identifier les individus qui pourraient bénéficier davantage d’un régime particulier, car les réponses des individus peuvent varier en fonction de leur génotype.
Comme indiqué précédemment, l’huile d’olive est la principale source de matière grasse utilisée dans le régime méditerranéen. Il a été démontré que l’huile d’olive vierge extra (HOVE) était un aliment fonctionnel contenant un large éventail de composants sains, notamment des acides gras monoinsaturés et des composés phénoliques, qui exercent des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire grâce à leurs activités antioxydantes et anti-inflammatoires. De plus, il a été démontré que l’HOVE contribuait à la santé cardiovasculaire et métabolique, en modulant potentiellement notre microbiote intestinal.
Une étude expérimentale très intéressante, menée sur des souris, a été réalisée pour comparer les effets de l’HOVE par rapport à l’huile d’olive raffinée (HOR) sur le microbiote intestinal. Les résultats montrent des variations du microbiote intestinal entre les deux groupes, et que les différentes prévalences des populations bactériennes sont corrélées dans les modèles de régression multiple avec des valeurs physiologiques ultérieures liées à la santé cardiovasculaire, y compris la pression artérielle systolique. Selon les auteurs, certaines de ces corrélations peuvent être expliquées par le type de graisse présent dans le régime alimentaire, tandis que dans d’autres cas, elles peuvent être mieux comprises si l’on considère le rôle antimicrobien des polyphénols de l’huile d’olive vierge.
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